Le brut a subi une chute mardi—les contrats à terme WTI de janvier ont chuté de 1,51 % tandis que l'essence a baissé de 1,29 %—atteignant des creux de 5 semaines alors que les traders pariaient sur un résultat peu probable : la fin réelle de la guerre Russie-Ukraine.
Voici le hic : si la Russie et l'Ukraine parviennent réellement à un accord (ABC News a rapporté que l'Ukraine avait accepté des termes révisés, bien que Moscou ne l'ait pas confirmé), les sanctions sur les exportations d'énergie russes pourraient être levées. Cela signifie un retour de 1 à 2 millions de barils par jour sur le marché. Le marché déteste ce scénario.
Qu'est-ce qui fait réellement plonger le brut en ce moment :
Les données américaines faibles ont eu un fort impact. Les ventes au détail de septembre ont augmenté de +0,2 % m/m (attendu +0,4 %), et l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board a chuté à 88,7 en novembre - un plus bas de 7 mois. Moins d'Américains achètent des choses = moins de demande en énergie = des prix du pétrole plus bas.
Mais voici le rebondissement—les exportations de pétrole de la Russie sont déjà en train d'être détruites :
L'Ukraine a systématiquement démantelé la capacité de raffinage russe. Le mois dernier, des frappes de drones ukrainiens ont mis hors service 13 à 20 % des raffineries de Russie, réduisant la production de brut jusqu'à 1,1 million de barils par jour. Les données de Vortexa montrent que les expéditions de pétrole russe ont chuté à 1,7 million de barils par jour début novembre - le plus bas en plus de 3 ans. De nouvelles sanctions américaines et européennes s'ajoutent à la douleur.
La vue d'ensemble ? Le pétrole est noyé dans l'offre :
L'OPEP a inversé sa prévision pour le troisième trimestre, passant d'un déficit de -400 000 bpj à un surplus de +500 000 bpj. L'AIE prévoit un record de 4,0 millions bpj de surplus mondial en 2026. L'OPEP+ a déjà tenté de suspendre les augmentations de production le trimestre prochain, mais ils ont encore 1,2 million bpj de réductions qu'ils n'ont pas encore rétablies.
Du côté américain :
L'EIA a relevé les estimations de production pour 2025 à 13,59 millions de barils par jour. Les stocks de brut américains sont inférieurs de 5 % à la moyenne saisonnière des 5 dernières années, mais cela ne suffit pas à compenser les préoccupations concernant l'excès d'offre mondial. Le nombre de plates-formes pétrolières actives a augmenté de 2 pour atteindre 419, mais cela reste encore loin du sommet de 627 plates-formes de décembre 2022.
Conclusion : Le pétrole est coincé entre une incertitude géopolitique et un mur d'approvisionnement. Des pourparlers de paix pourraient déverser 2 millions de barils par jour sur le marché, mais de faibles indicateurs de demande font actuellement le gros du travail sur les prix.
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Les marchés pétroliers pris entre les espoirs de paix et l'excès d'offre
Le brut a subi une chute mardi—les contrats à terme WTI de janvier ont chuté de 1,51 % tandis que l'essence a baissé de 1,29 %—atteignant des creux de 5 semaines alors que les traders pariaient sur un résultat peu probable : la fin réelle de la guerre Russie-Ukraine.
Voici le hic : si la Russie et l'Ukraine parviennent réellement à un accord (ABC News a rapporté que l'Ukraine avait accepté des termes révisés, bien que Moscou ne l'ait pas confirmé), les sanctions sur les exportations d'énergie russes pourraient être levées. Cela signifie un retour de 1 à 2 millions de barils par jour sur le marché. Le marché déteste ce scénario.
Qu'est-ce qui fait réellement plonger le brut en ce moment :
Les données américaines faibles ont eu un fort impact. Les ventes au détail de septembre ont augmenté de +0,2 % m/m (attendu +0,4 %), et l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board a chuté à 88,7 en novembre - un plus bas de 7 mois. Moins d'Américains achètent des choses = moins de demande en énergie = des prix du pétrole plus bas.
Mais voici le rebondissement—les exportations de pétrole de la Russie sont déjà en train d'être détruites :
L'Ukraine a systématiquement démantelé la capacité de raffinage russe. Le mois dernier, des frappes de drones ukrainiens ont mis hors service 13 à 20 % des raffineries de Russie, réduisant la production de brut jusqu'à 1,1 million de barils par jour. Les données de Vortexa montrent que les expéditions de pétrole russe ont chuté à 1,7 million de barils par jour début novembre - le plus bas en plus de 3 ans. De nouvelles sanctions américaines et européennes s'ajoutent à la douleur.
La vue d'ensemble ? Le pétrole est noyé dans l'offre :
L'OPEP a inversé sa prévision pour le troisième trimestre, passant d'un déficit de -400 000 bpj à un surplus de +500 000 bpj. L'AIE prévoit un record de 4,0 millions bpj de surplus mondial en 2026. L'OPEP+ a déjà tenté de suspendre les augmentations de production le trimestre prochain, mais ils ont encore 1,2 million bpj de réductions qu'ils n'ont pas encore rétablies.
Du côté américain :
L'EIA a relevé les estimations de production pour 2025 à 13,59 millions de barils par jour. Les stocks de brut américains sont inférieurs de 5 % à la moyenne saisonnière des 5 dernières années, mais cela ne suffit pas à compenser les préoccupations concernant l'excès d'offre mondial. Le nombre de plates-formes pétrolières actives a augmenté de 2 pour atteindre 419, mais cela reste encore loin du sommet de 627 plates-formes de décembre 2022.
Conclusion : Le pétrole est coincé entre une incertitude géopolitique et un mur d'approvisionnement. Des pourparlers de paix pourraient déverser 2 millions de barils par jour sur le marché, mais de faibles indicateurs de demande font actuellement le gros du travail sur les prix.