Il y a deux jours, un autre projet DeFi a été victime d'une fuite de données, avec les adresses de portefeuille des utilisateurs et leurs modèles de transaction mis en vente sur le dark web. En voyant cette nouvelle, je me suis posé une question très douloureuse : comment ces réseaux d'oracles, qui nous fournissent des données, gèrent-ils réellement nos informations en interne ?
Aujourd'hui, laissons de côté ces concepts techniques complexes et expliquons simplement, en langage clair, la façon dont un projet d'oracle de premier plan aborde la gestion de la confidentialité. Vous constaterez que la conformité des données et la protection de la vie privée deviennent des leviers clés dans la compétition pour la prochaine génération d'infrastructures Web3.
Commençons par clarifier l'essentiel : tout projet traitant de vos données personnelles doit avoir une base légale. Ce n'est pas une simple formule, il existe six scénarios légaux, tous indispensables.
**Premier cas : votre consentement explicite** C'est le plus simple mais aussi le plus fragile. Comme lors de l'inscription avec ces cases "J'accepte les termes" — honnêtement, combien de personnes les lisent vraiment ? Dans le monde Web3, cette pratique sera encore plus discrète. Le point clé : votre consentement doit être spécifique, clair, éclairé, et vous devez pouvoir le retirer à tout moment. Si un projet d'oracle veut collecter des données, il doit théoriquement vous permettre de voir précisément ce qu'ils veulent, et à quoi cela servira.
**Deuxième cas : nécessité pour l'exécution du service** C'est la situation la plus courante. Lorsque vous utilisez un service d'oracle, le projet doit traiter des informations de base comme votre adresse de requête ou les frais de gaz pour pouvoir fournir le service. Par exemple, comme commander un repas à emporter : la plateforme de livraison doit connaître votre adresse pour livrer. Mais il y a une limite : ne collectez que les données nécessaires, pas une seule de plus.
**Troisième cas : obligation légale** Les autorités réglementaires peuvent exiger des données sur la base d’un document juridique, et le projet doit coopérer. C’est incontournable dans toute juridiction.
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StableBoi
· Il y a 4h
Encore une fête pour les vendeurs de données du dark web, cette fois-ci c'est au tour de la DeFi. Les oracles sont-ils vraiment fiables ?
On a l'impression que Web3 n'offre pas de véritable confidentialité, tout est faux.
Je ne clique jamais sur la case d'accord, de toute façon personne ne regarde.
Les six scénarios légaux, c'est joli à dire, mais en réalité, on se fait quand même vendre.
La fuite d'adresse de portefeuille, en gros, c'est tout le monde qui vous surveille.
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Tokenomics911
· Il y a 4h
Encore cette histoire, on a l'impression que tous les projets ne font que parler sans rien faire, qui diable protège vraiment la vie privée en réalité ?
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OneBlockAtATime
· Il y a 4h
Encore une fuite de données, c'est vraiment casse-pieds, ces oracles semblent tous peu fiables
Dès que je vois l'Dark Web vendre des adresses de portefeuille, je pète un câble, pourquoi personne ne fait rien
Qui a lu tous ces termes et conditions ? Moi, je ne les ai jamais lus
Les six scénarios semblent très professionnels, mais en réalité personne ne se soucie de la vie privée
Ces projets de premier plan prétendent être conformes, mais qui sait ce qu'ils pensent vraiment
Quand les documents légaux arriveront, ils coopéreront ? À ce moment-là, les données auront déjà été vendues cinq fois
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WinterWarmthCat
· Il y a 4h
Encore une fuite de données, ça commence vraiment à faire peur. La gestion des oracles doit être sérieusement renforcée, sinon qui oserait l'utiliser
Les adresses de portefeuille peuvent être vendues sur le dark web, à quoi sert alors Web3
Une conformité bien faite est la véritable barrière protectrice, sinon même le projet le plus génial n'est qu'un château de cartes
Ce truc de la boîte de dialogue d'accord, qui la TM a vraiment lu... ce n'est qu'une case à cocher, mais il faut vraiment dire clairement aux utilisateurs pourquoi vous utilisez leurs données
Se limiter à collecter uniquement les données nécessaires, c'est n'importe quoi, c'est joli à dire, mais combien de projets le font vraiment ? Moi, je n'y crois pas
Lorsque la régulation arrive, il faut remettre les données, c'est inévitable, mais en temps normal, combien de projets revendent secrètement les informations des utilisateurs ?
Dire que la protection de la vie privée devient un avantage concurrentiel, c'est vrai, mais à condition que quelqu'un prenne vraiment ça au sérieux
Il y a deux jours, un autre projet DeFi a été victime d'une fuite de données, avec les adresses de portefeuille des utilisateurs et leurs modèles de transaction mis en vente sur le dark web. En voyant cette nouvelle, je me suis posé une question très douloureuse : comment ces réseaux d'oracles, qui nous fournissent des données, gèrent-ils réellement nos informations en interne ?
Aujourd'hui, laissons de côté ces concepts techniques complexes et expliquons simplement, en langage clair, la façon dont un projet d'oracle de premier plan aborde la gestion de la confidentialité. Vous constaterez que la conformité des données et la protection de la vie privée deviennent des leviers clés dans la compétition pour la prochaine génération d'infrastructures Web3.
Commençons par clarifier l'essentiel : tout projet traitant de vos données personnelles doit avoir une base légale. Ce n'est pas une simple formule, il existe six scénarios légaux, tous indispensables.
**Premier cas : votre consentement explicite**
C'est le plus simple mais aussi le plus fragile. Comme lors de l'inscription avec ces cases "J'accepte les termes" — honnêtement, combien de personnes les lisent vraiment ? Dans le monde Web3, cette pratique sera encore plus discrète. Le point clé : votre consentement doit être spécifique, clair, éclairé, et vous devez pouvoir le retirer à tout moment. Si un projet d'oracle veut collecter des données, il doit théoriquement vous permettre de voir précisément ce qu'ils veulent, et à quoi cela servira.
**Deuxième cas : nécessité pour l'exécution du service**
C'est la situation la plus courante. Lorsque vous utilisez un service d'oracle, le projet doit traiter des informations de base comme votre adresse de requête ou les frais de gaz pour pouvoir fournir le service. Par exemple, comme commander un repas à emporter : la plateforme de livraison doit connaître votre adresse pour livrer. Mais il y a une limite : ne collectez que les données nécessaires, pas une seule de plus.
**Troisième cas : obligation légale**
Les autorités réglementaires peuvent exiger des données sur la base d’un document juridique, et le projet doit coopérer. C’est incontournable dans toute juridiction.