Les contrats à terme sur le maïs poursuivent leur momentum haussier lors de la séance de jeudi matin, avec des prix en hausse de 1¾ cents jusqu’à présent et s’appuyant sur les gains robustes de mercredi de 2 à 4½ cents. La dynamique du marché révèle une histoire convaincante : une demande intérieure robuste entre en collision avec des attentes d’offre limitée, créant une pression à la hausse sur toute la courbe des contrats à terme.
Le dernier rapport hebdomadaire de l’EIA peint un tableau particulièrement haussier pour la demande intérieure. Pour la semaine se terminant le 12 décembre, les transformateurs d’éthanol ont broyé du maïs à un rythme record de 1,131 million de barils par jour — une hausse de 26 000 b/j par rapport à la semaine précédente. Malgré ce volume de traitement accru, les stocks d’éthanol ont en réalité diminué de 157 000 barils pour atteindre 22,353 millions de barils, ce qui indique que la production peine à suivre la demande. Les intrants d’éthanol des raffineurs ont augmenté de 55 000 b/j pour atteindre 906 000 b/j, tandis que les exportations d’éthanol ont bondi de 66 000 b/j pour atteindre 191 000 b/j.
L’appétit pour l’exportation reste un moteur clé des prix. Les traders anticipent que la publication des données de ventes à l’exportation de ce matin montrera 1-2 MMT de ventes de maïs pour la semaine se terminant le 27 novembre. La tension sur l’offre internationale dépasse les États-Unis — les expéditions de maïs de décembre au Brésil sont projetées à 6,35 MMT par l’ANEC, ce qui représente une hausse de 0,05 MMT par rapport à la semaine précédente.
Du côté du positionnement spéculatif, les fonds gérés ont ajouté 34 142 contrats à leur position longue durant la semaine du 2 décembre, principalement par couverture de positions courtes. Cette accumulation a inversé leur position nette globale à long de 23 270 contrats sur les contrats à terme et options sur le maïs, suggérant une confiance croissante parmi les acteurs financiers.
Le marché au comptant a réagi en conséquence, avec le prix moyen national du maïs au comptant CmdtyView en hausse de 4 cents à 3,96¾ $. Par ailleurs, l’intérêt ouvert a augmenté de 2 852 contrats, indiquant l’entrée de capitaux frais sur le marché. Le complexe des contrats à terme a reflété cette force dans tous les mois de livraison : le maïs de mars 2026 a clôturé à 4,40½ $ ( en hausse de 4 cents, actuellement +1¾ cents), mai 2026 à 4,47¾ $ ( en hausse de 3¼ cents, actuellement +1½ cents), et juillet 2026 à 4,53½ $ ( en hausse de 2½ cents, actuellement +1¼ cents).
La convergence d’une demande record d’éthanol, d’un intérêt fort pour l’exportation, de stocks en baisse et d’un positionnement haussier des fonds suggère que les contrats à terme sur le maïs pourraient continuer à tester des niveaux plus élevés si les conditions économiques restent favorables.
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La hausse des contrats à terme sur le maïs de jeudi alimentée par une forte dynamique de demande
Les contrats à terme sur le maïs poursuivent leur momentum haussier lors de la séance de jeudi matin, avec des prix en hausse de 1¾ cents jusqu’à présent et s’appuyant sur les gains robustes de mercredi de 2 à 4½ cents. La dynamique du marché révèle une histoire convaincante : une demande intérieure robuste entre en collision avec des attentes d’offre limitée, créant une pression à la hausse sur toute la courbe des contrats à terme.
Le dernier rapport hebdomadaire de l’EIA peint un tableau particulièrement haussier pour la demande intérieure. Pour la semaine se terminant le 12 décembre, les transformateurs d’éthanol ont broyé du maïs à un rythme record de 1,131 million de barils par jour — une hausse de 26 000 b/j par rapport à la semaine précédente. Malgré ce volume de traitement accru, les stocks d’éthanol ont en réalité diminué de 157 000 barils pour atteindre 22,353 millions de barils, ce qui indique que la production peine à suivre la demande. Les intrants d’éthanol des raffineurs ont augmenté de 55 000 b/j pour atteindre 906 000 b/j, tandis que les exportations d’éthanol ont bondi de 66 000 b/j pour atteindre 191 000 b/j.
L’appétit pour l’exportation reste un moteur clé des prix. Les traders anticipent que la publication des données de ventes à l’exportation de ce matin montrera 1-2 MMT de ventes de maïs pour la semaine se terminant le 27 novembre. La tension sur l’offre internationale dépasse les États-Unis — les expéditions de maïs de décembre au Brésil sont projetées à 6,35 MMT par l’ANEC, ce qui représente une hausse de 0,05 MMT par rapport à la semaine précédente.
Du côté du positionnement spéculatif, les fonds gérés ont ajouté 34 142 contrats à leur position longue durant la semaine du 2 décembre, principalement par couverture de positions courtes. Cette accumulation a inversé leur position nette globale à long de 23 270 contrats sur les contrats à terme et options sur le maïs, suggérant une confiance croissante parmi les acteurs financiers.
Le marché au comptant a réagi en conséquence, avec le prix moyen national du maïs au comptant CmdtyView en hausse de 4 cents à 3,96¾ $. Par ailleurs, l’intérêt ouvert a augmenté de 2 852 contrats, indiquant l’entrée de capitaux frais sur le marché. Le complexe des contrats à terme a reflété cette force dans tous les mois de livraison : le maïs de mars 2026 a clôturé à 4,40½ $ ( en hausse de 4 cents, actuellement +1¾ cents), mai 2026 à 4,47¾ $ ( en hausse de 3¼ cents, actuellement +1½ cents), et juillet 2026 à 4,53½ $ ( en hausse de 2½ cents, actuellement +1¼ cents).
La convergence d’une demande record d’éthanol, d’un intérêt fort pour l’exportation, de stocks en baisse et d’un positionnement haussier des fonds suggère que les contrats à terme sur le maïs pourraient continuer à tester des niveaux plus élevés si les conditions économiques restent favorables.