Les marchés pétroliers ont de nouveau subi une pression à la vente vendredi, avec les deux contrats de référence enregistrant des pertes alors que les traders jonglaient avec des signaux contradictoires provenant de la dynamique de l’offre et des développements mondiaux. La baisse globale de la semaine de plus de 2 pour cent reflétait une anxiété croissante concernant une surabondance de brut, pesant sur le sentiment, même si les points chauds géopolitiques continuaient de menacer la production.
Les contrats à terme sur le Brent ont reculé à 59,73 $ le baril, marquant une baisse de 0,2 % sur la journée, tandis que le brut américain s’est stabilisé à 55,90 $ avec des pertes équivalentes. La faiblesse persistante soulignait une tension fondamentale sur le marché : les inquiétudes concernant d’éventuelles pénuries d’approvisionnement en provenance de la Russie et du Venezuela étaient éclipsées par la préoccupation plus immédiate d’un excédent mondial en développement, qui menace de maintenir les prix sous pression.
La situation en Ukraine ajoutait de la complexité aux perspectives. Le président américain Donald Trump a indiqué jeudi que les négociations de paix avaient progressé de manière significative, avec les deux parties réduisant leurs différences, bien que le contrôle territorial et les arrangements de sécurité restent des enjeux contestés. Par ailleurs, l’Union européenne a signalé qu’elle explorerait des mécanismes de prêt direct pour soutenir les dépenses de défense ukrainiennes plutôt que de puiser dans des actifs russes précédemment sanctionnés.
La position prudente de la Russie concernant la politique envers le Venezuela intensifiait le contexte. Moscou a averti l’administration Trump contre ce qu’elle qualifiait de “erreurs critiques” concernant le Venezuela, suggérant des conséquences potentielles s’étendant à tout l’hémisphère occidental. Par le biais de canaux officiels, le ministère russe des Affaires étrangères a appelé à la retenue et à la fin des mesures d’escalade, reflétant une préoccupation quant à la manière dont les changements de politique des États-Unis pourraient remodeler les marchés de l’énergie et la stabilité régionale.
Le complexe pétrolier restait pris entre ces récits concurrents. Les inquiétudes liées à la surabondance d’offre — alimentées par des stocks suffisants et des préoccupations modérées concernant la demande — se sont avérées plus influentes que les craintes de perturbation, suggérant que les traders intègrent actuellement une prime de risque limitée pour les événements géopolitiques. Pour la semaine, les pertes sur le brut se sont accumulées alors que le récit de l’excédent de l’offre maintenait sa dominance sur les considérations de risque d’approvisionnement.
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Le brut chute vers une deuxième baisse hebdomadaire face aux inquiétudes sur l'excès d'offre et aux tensions géopolitiques
Les marchés pétroliers ont de nouveau subi une pression à la vente vendredi, avec les deux contrats de référence enregistrant des pertes alors que les traders jonglaient avec des signaux contradictoires provenant de la dynamique de l’offre et des développements mondiaux. La baisse globale de la semaine de plus de 2 pour cent reflétait une anxiété croissante concernant une surabondance de brut, pesant sur le sentiment, même si les points chauds géopolitiques continuaient de menacer la production.
Les contrats à terme sur le Brent ont reculé à 59,73 $ le baril, marquant une baisse de 0,2 % sur la journée, tandis que le brut américain s’est stabilisé à 55,90 $ avec des pertes équivalentes. La faiblesse persistante soulignait une tension fondamentale sur le marché : les inquiétudes concernant d’éventuelles pénuries d’approvisionnement en provenance de la Russie et du Venezuela étaient éclipsées par la préoccupation plus immédiate d’un excédent mondial en développement, qui menace de maintenir les prix sous pression.
La situation en Ukraine ajoutait de la complexité aux perspectives. Le président américain Donald Trump a indiqué jeudi que les négociations de paix avaient progressé de manière significative, avec les deux parties réduisant leurs différences, bien que le contrôle territorial et les arrangements de sécurité restent des enjeux contestés. Par ailleurs, l’Union européenne a signalé qu’elle explorerait des mécanismes de prêt direct pour soutenir les dépenses de défense ukrainiennes plutôt que de puiser dans des actifs russes précédemment sanctionnés.
La position prudente de la Russie concernant la politique envers le Venezuela intensifiait le contexte. Moscou a averti l’administration Trump contre ce qu’elle qualifiait de “erreurs critiques” concernant le Venezuela, suggérant des conséquences potentielles s’étendant à tout l’hémisphère occidental. Par le biais de canaux officiels, le ministère russe des Affaires étrangères a appelé à la retenue et à la fin des mesures d’escalade, reflétant une préoccupation quant à la manière dont les changements de politique des États-Unis pourraient remodeler les marchés de l’énergie et la stabilité régionale.
Le complexe pétrolier restait pris entre ces récits concurrents. Les inquiétudes liées à la surabondance d’offre — alimentées par des stocks suffisants et des préoccupations modérées concernant la demande — se sont avérées plus influentes que les craintes de perturbation, suggérant que les traders intègrent actuellement une prime de risque limitée pour les événements géopolitiques. Pour la semaine, les pertes sur le brut se sont accumulées alors que le récit de l’excédent de l’offre maintenait sa dominance sur les considérations de risque d’approvisionnement.