As-tu remarqué une chose ? Le rendement des obligations d’État japonaises à 30 ans a en fait commencé à grimper dès 2020. Mais à l’époque, qui s’en souciait ? Le rendement frôlait zéro, les planches à billets tournaient à plein régime dans le monde entier, passer de 0% à 2,6%, pour le marché, c’était comme une petite démangeaison — la bourse montait, la crypto encore plus folle, personne ne s’en préoccupait vraiment.
Aujourd’hui, le décor a changé.
Les rendements augmentent non seulement plus vite, mais surtout, ils atteignent enfin un niveau « attractif ». La Banque du Japon commence à ne plus pouvoir tenir la pression, et ces grands institutionnels, une fois les calculs faits, constatent que les obligations nationales deviennent rentables, alors naturellement, ils rapatrient l’argent investi à l’étranger. Comment font-ils ? Ils vendent des bons du Trésor américain, larguent des actions américaines, et assèchent une partie de la liquidité mondiale.
La question se pose — qu’est-ce que cela signifie pour le Bitcoin ?
À court terme, dès que le sentiment de risque refait surface, les marchés vont d’abord corriger, et le Bitcoin risque bien de prendre un coup aussi. Mais il faut regarder plus loin : si les rendements continuent de comprimer le marché, forçant les banques centrales à rouvrir les vannes monétaires, le Bitcoin, cette valeur refuge par excellence, pourrait devenir le refuge privilégié des capitaux. C’est le genre d’actif qui « prend les coups en premier, mais rit en dernier ».
En clair : en période de marché haussier, la hausse du rendement des obligations japonaises n’était qu’un bruit de fond, parce qu’il était trop bas pour représenter une menace. Maintenant qu’il est enfin « assez haut pour mordre », il commence à aspirer la liquidité et à peser sur les actifs risqués, et il va générer pas mal de bruit avant que le BTC ne puisse vraiment rebondir.
Mon avis n’a pas changé : la véritable prochaine phase de marché haussier a de grandes chances de ne pas repartir avant le troisième trimestre 2026.
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DefiEngineerJack
· Il y a 10h
Honnêtement, la thèse sur le dénouement du carry trade JPY est solide, mais tu passes à côté de l’aspect structurel ici—ce n’est pas seulement une question de flux, c’est une question de cascades de collatéral. Montre-moi d’abord la preuve formelle que cela ne se transforme pas en squeeze systémique.
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GasFeeCrier
· 12-03 10:55
Le rendement des obligations japonaises a effectivement connu une chute brutale cette fois-ci, mais honnêtement, dire que le marché haussier ne commencera qu'au troisième trimestre 2026 ? Ce calendrier me semble un peu trop prudent, les mouvements du marché sont généralement plus rapides que prévu.
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GmGnSleeper
· 12-03 10:55
Le rendement des obligations japonaises est effectivement très agressif cette fois-ci, l'effet d'aspiration de liquidités n'est pas une blague. À court terme, il va certainement falloir encaisser des coups, mais la question est : combien de temps la banque centrale peut-elle tenir sans injecter de liquidités ? Dès que le cycle de baisse des taux commencera, ce sera au contraire le plus grand signal d'achat.
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GlueGuy
· 12-03 10:50
Cette vague de ponction sur les obligations d'État japonaises est vraiment violente, mais sérieusement… il faudra attendre le troisième trimestre 2026 pour un retournement de situation ? Ce calendrier est vraiment trop incroyable.
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LiquidatedDreams
· 12-03 10:45
Le prélèvement sanguin au Japon aurait déjà dû être mis en place, c’est juste que le timing est vraiment pourri. Ça ne commencera qu’au T3 2026 ? Comment je vais tenir pendant ces six mois, j’ai l’impression que je vais encore me faire balayer plusieurs fois...
As-tu remarqué une chose ? Le rendement des obligations d’État japonaises à 30 ans a en fait commencé à grimper dès 2020. Mais à l’époque, qui s’en souciait ? Le rendement frôlait zéro, les planches à billets tournaient à plein régime dans le monde entier, passer de 0% à 2,6%, pour le marché, c’était comme une petite démangeaison — la bourse montait, la crypto encore plus folle, personne ne s’en préoccupait vraiment.
Aujourd’hui, le décor a changé.
Les rendements augmentent non seulement plus vite, mais surtout, ils atteignent enfin un niveau « attractif ». La Banque du Japon commence à ne plus pouvoir tenir la pression, et ces grands institutionnels, une fois les calculs faits, constatent que les obligations nationales deviennent rentables, alors naturellement, ils rapatrient l’argent investi à l’étranger. Comment font-ils ? Ils vendent des bons du Trésor américain, larguent des actions américaines, et assèchent une partie de la liquidité mondiale.
La question se pose — qu’est-ce que cela signifie pour le Bitcoin ?
À court terme, dès que le sentiment de risque refait surface, les marchés vont d’abord corriger, et le Bitcoin risque bien de prendre un coup aussi. Mais il faut regarder plus loin : si les rendements continuent de comprimer le marché, forçant les banques centrales à rouvrir les vannes monétaires, le Bitcoin, cette valeur refuge par excellence, pourrait devenir le refuge privilégié des capitaux. C’est le genre d’actif qui « prend les coups en premier, mais rit en dernier ».
En clair : en période de marché haussier, la hausse du rendement des obligations japonaises n’était qu’un bruit de fond, parce qu’il était trop bas pour représenter une menace. Maintenant qu’il est enfin « assez haut pour mordre », il commence à aspirer la liquidité et à peser sur les actifs risqués, et il va générer pas mal de bruit avant que le BTC ne puisse vraiment rebondir.
Mon avis n’a pas changé : la véritable prochaine phase de marché haussier a de grandes chances de ne pas repartir avant le troisième trimestre 2026.