La Banque centrale du Kazakhstan envisage une réserve stratégique de crypto-monnaies en complément des réserves d’or et de devises étrangères.

Plot twist : Les banques centrales accumulent discrètement des réserves de cryptomonnaies. Berik Sholpankulov, vice-gouverneur de la banque centrale du Kazakhstan, vient de révéler qu’ils envisagent d’utiliser des fonds gouvernementaux—ainsi qu’une part des réserves nationales d’or et de devises étrangères—pour investir dans des actifs numériques.

Ce n’est pas un hasard. Le Kazakhstan est en train de créer un fonds national de réserve en crypto, en commençant par les actifs numériques saisis dans des affaires criminelles. Mais là où ça devient intéressant : ils envisagent aussi d’utiliser les réserves stratégiques comme « munitions » de secours pour des achats de crypto.

Ce que cela signifie :

• Les gouvernements traitent la crypto comme des actifs de réserve légitimes (et pas seulement comme un fantasme de maximaliste BTC)
• Une nouvelle source de demande en dehors des traders particuliers/institutionnels
• Un précédent potentiel pour d’autres nations qui observent la stratégie

Cela s’inscrit dans une tendance plus large—les avoirs en Bitcoin d’El Salvador, les débats sur les réserves stratégiques aux États-Unis, et maintenant le Kazakhstan qui rejoint le mouvement. Que ce soit par peur de manquer ou pour une véritable diversification des risques, les banques centrales qui déplacent des milliards vers la crypto constituent un vent de fond macroéconomique qui fait bouger les marchés.

C’est encore tôt, c’est encore spéculatif, mais la dynamique institutionnelle est indéniable.