Récemment, le directeur technique de Ripple, David Schwartz, a lancé une grande question sur les réseaux sociaux : voulez-vous être votre propre banque, ou bien travailler pour un intermédiaire déguisé en acteur décentralisé ?
Le cœur de son propos est plutôt piquant : la grande majorité des blockchains publiques qui se prétendent “décentralisées” agissent en réalité comme des entités centralisées : il y a des gens qui fixent les règles, prélèvent des frais, et disposent du pouvoir de geler des fonds. Le XRP Ledger, lui, prétend avoir créé quelque chose de différent : pas d’intermédiaires, pas d’intervention gouvernementale, transactions irréversibles, et résistance à la censure.
Schwartz a aussi mis en avant une particularité : XRP serait la seule vraie monnaie “sans risque de contrepartie”. Cela signifie que si vous détenez des XRP, vous n’avez pas à craindre qu’un tiers fasse défaut ou que vos actifs soient saisis ; la valeur vient directement de l’activité on-chain.
De la théorie à la pratique : que fait l’écosystème XRPL ?
Les belles histoires, c’est facile à raconter, mais XRPL propose récemment des applications concrètes intéressantes. Le projet DNA Protocol a lancé en Tunisie un système d’ancrage des données génétiques sur la blockchain : des laboratoires certifiés peuvent désormais enregistrer et authentifier des données génomiques directement sur XRPL.
Ça paraît très technique, mais c’est important : utiliser la blockchain pour garantir l’intégrité des données dans la recherche médicale/génétique, en assurant la transparence sans sacrifier la confidentialité. C’est le signe qu’XRP s’étend du paiement transfrontalier vers des cas d’usage industriels réels.
Mais il y a un problème
Entre la belle narration de la décentralisation et l’adoption réelle, il y a un fossé immense. Les arguments de XRP tiennent-ils la route ? Peut-être, mais il ne faut pas oublier que :
La plupart des utilisateurs ne se préoccupent pas des détails techniques comme “l’absence de risque de contrepartie” ; ils veulent juste transférer de l’argent vite et pas cher
Ancrer des données génétiques sur la blockchain, c’est créatif, mais le marché a-t-il vraiment ce besoin ? Ce n’est pas si évident
Revendiquer une “vraie décentralisation”, c’est risqué : toutes les blockchains publiques ont, à un degré ou un autre, une forme de gouvernance centralisée
La vraie question maintenant est la suivante : ces applications peuvent-elles vraiment passer à l’échelle et dépasser le stade du simple proof-of-concept ? La croissance de l’écosystème XRPL peut-elle suivre ces grandes ambitions ?
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XRP Ledger vs autres blockchains publiques : la "vérité sur la décentralisation" du CTO de Ripple est-elle fiable ?
Récemment, le directeur technique de Ripple, David Schwartz, a lancé une grande question sur les réseaux sociaux : voulez-vous être votre propre banque, ou bien travailler pour un intermédiaire déguisé en acteur décentralisé ?
Le cœur de son propos est plutôt piquant : la grande majorité des blockchains publiques qui se prétendent “décentralisées” agissent en réalité comme des entités centralisées : il y a des gens qui fixent les règles, prélèvent des frais, et disposent du pouvoir de geler des fonds. Le XRP Ledger, lui, prétend avoir créé quelque chose de différent : pas d’intermédiaires, pas d’intervention gouvernementale, transactions irréversibles, et résistance à la censure.
Schwartz a aussi mis en avant une particularité : XRP serait la seule vraie monnaie “sans risque de contrepartie”. Cela signifie que si vous détenez des XRP, vous n’avez pas à craindre qu’un tiers fasse défaut ou que vos actifs soient saisis ; la valeur vient directement de l’activité on-chain.
De la théorie à la pratique : que fait l’écosystème XRPL ?
Les belles histoires, c’est facile à raconter, mais XRPL propose récemment des applications concrètes intéressantes. Le projet DNA Protocol a lancé en Tunisie un système d’ancrage des données génétiques sur la blockchain : des laboratoires certifiés peuvent désormais enregistrer et authentifier des données génomiques directement sur XRPL.
Ça paraît très technique, mais c’est important : utiliser la blockchain pour garantir l’intégrité des données dans la recherche médicale/génétique, en assurant la transparence sans sacrifier la confidentialité. C’est le signe qu’XRP s’étend du paiement transfrontalier vers des cas d’usage industriels réels.
Mais il y a un problème
Entre la belle narration de la décentralisation et l’adoption réelle, il y a un fossé immense. Les arguments de XRP tiennent-ils la route ? Peut-être, mais il ne faut pas oublier que :
La vraie question maintenant est la suivante : ces applications peuvent-elles vraiment passer à l’échelle et dépasser le stade du simple proof-of-concept ? La croissance de l’écosystème XRPL peut-elle suivre ces grandes ambitions ?
Le marché donnera la réponse.