Le e-commerce Web3 va-t-il décoller ? Le duo WOW EARN et Cdari peut-il changer la façon de faire du shopping ?

Récemment, un partenariat intéressant a émergé dans le cercle Web3 : WOW EARN s’est associé à Cdari pour faire bouger les choses dans le e-commerce décentralisé. Vu de loin, cela ressemble à un échange de crédibilité entre projets, mais en creusant un peu, il y a réellement du contenu.

E-commerce traditionnel vs e-commerce on-chain, quelle différence ?

En résumé, Cdari a gamifié le shopping : les utilisateurs gagnent de l’argent en se baladant sur la plateforme. À chaque achat, ils reçoivent des tokens BAC, échangeables contre des réductions, du contenu ou d’autres récompenses. Ça ressemble à une version améliorée du système de points de fidélité de Taobao, mais la différence clé, c’est que tout fonctionne on-chain.

Qu’est-ce que cela implique ? Transactions transparentes, données inscrites sur la blockchain, impossibilité de falsification. Théoriquement, cela élimine la possibilité pour la plateforme de prendre une commission cachée. Cdari fonctionne sur Matchain (solution AI Layer 2 sur BNB Chain), l’IA permettant des recommandations personnalisées et donc une fidélisation accrue des utilisateurs.

L’écosystème WOW EARN s’étend

WOW EARN a déjà construit une matrice d’applications Web3 plutôt complète : WOW Wallet, WOW Chat, WOW Explore, WOW Chain, etc., avec la promesse d’un million de mineurs actifs. Les utilisateurs minent, socialisent et gagnent des revenus grâce au mécanisme de “preuve de participation”.

Avec l’ajout de Cdari et de la dimension e-commerce, cela permet de relier consommation → production → échange → social en une boucle complète. À l’avenir, l’arrivée de produits comme WOW Pass et WOW Bond viendra renforcer encore l’ancrage communautaire.

Que signifie ce move ?

Soyons honnêtes, l’e-commerce Web3 en est resté au stade conceptuel jusqu’à présent. Pourquoi ? Par manque d’incitation pour les utilisateurs. Mais dès que le modèle “shop-to-earn” fonctionne, le mécanisme d’incitation devient réel. Qu’il s’agisse de particuliers ou de marques, tout le monde peut en profiter.

Le potentiel de ce partenariat réside dans une question : les utilisateurs grand public changeront-ils vraiment leurs habitudes d’achat parce qu’ils peuvent gagner de l’argent ? Un million de mineurs, ce n’est pas assez, il faut passer à dix millions. Tout dépendra des performances de Matchain, de l’expérience utilisateur, et de la reconnaissance de la valeur des tokens sur le marché.

Les indicateurs clés à surveiller : croissance du DAU, liquidité du BAC et du WOW, taux de conversion utilisateur. Pour l’instant, la direction est la bonne, mais on est encore loin de “révolutionner le e-commerce”.