Ethereum va encore être mis à jour, cette fois avec Fusaka. En résumé, il s’agit de continuer à optimiser la capacité de traitement du réseau Layer 2, pour que les frais de transaction sur Arbitrum, Polygon, Base et autres L2 deviennent encore moins chers.
Pourquoi une nouvelle mise à jour ?
Depuis son lancement en 2015, Ethereum a connu des évolutions majeures comme The Merge (passage de PoW à PoS) et Dencun (introduction des blobs de données), mais le problème de fond n’a jamais été résolu : le réseau principal reste trop cher.
L’année dernière, la mise à jour Dencun a introduit le concept de “data blob”, qui fournit un espace de stockage temporaire et bon marché aux réseaux L2. Résultat ? Les frais de gas moyens sur Ethereum sont passés de 1,7 gwei à 0,41 gwei, soit une chute directe de 75 %.
Fusaka poursuit cette logique : augmenter encore la capacité des blobs.
Données clés en avant-première
Calendrier de lancement de Fusaka :
3 décembre : mise en ligne officielle sur le mainnet
À partir du 1er octobre : déploiement progressif sur trois testnets (Holesky → Sepolia → Hoodi)
17 décembre : fork BPO-1, capacité des blobs de 6/9 à 10/15
7 janvier 2026 : fork BPO-2, capacité finale à 14/21
Résultat final : la capacité des blobs est doublée. Cela signifie que les utilisateurs L2 pourront stocker plus de données de transactions et que les frais de gas pourront encore baisser.
Qui en profite ?
Développeurs : coûts en baisse, possibilité de déployer des projets DeFi et des applications de paiement à moindre frais, modèles économiques plus viables
Utilisateurs lambda : frais de transaction sur L2 encore plus bas, swaps et transferts toujours moins chers
Écosystème L2 : Arbitrum, Optimism, Base et consorts seront encore plus compétitifs
Mais il y a une inquiétude
Des frais de gas toujours plus bas, c’est une arme à double tranchant pour les validateurs Ethereum. Leurs revenus proviennent des frais de transaction et des récompenses de bloc ; plus les frais sont bas, moins ils gagnent.
Les dernières données montrent que 86,6 % des revenus proviennent du mainnet, le L2 ne jouant qu’un rôle secondaire. Si les frais sur L2 continuent de baisser, le ROI des validateurs sera sous pression. Les équipes de développement devront peut-être envisager de nouveaux mécanismes d’incitation.
Le prix de l’ETH va-t-il augmenter ?
Peu probable. Historiquement, chaque grande mise à jour d’Ethereum (The Merge, Dencun, etc.) n’a pas provoqué de hausse significative du prix de l’ETH. Fusaka ne devrait pas changer la donne.
Le prix actuel de l’ETH est d’environ 2 718 $, avec un pic mensuel autour de 2 900 $. Les hausses de prix sont généralement dues à des facteurs macroéconomiques (afflux d’ETF, politiques de la Fed), pas aux mises à jour techniques elles-mêmes.
Résumé
L’intérêt de la mise à jour Fusaka : continuer à renforcer l’écosystème L2 d’Ethereum pour faire des transactions à bas coût la norme. Ce n’est pas un argument de spéculation, mais une optimisation de l’infrastructure. Pour ceux qui croient au long terme sur Ethereum, c’est un signal positif ; à court terme, il ne faut pas s’attendre à un bull run.
Rendez-vous le 3 décembre pour voir les résultats.
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Quelle est la prochaine étape pour Ethereum ? La mise à niveau Fusaka arrive.
Ethereum va encore être mis à jour, cette fois avec Fusaka. En résumé, il s’agit de continuer à optimiser la capacité de traitement du réseau Layer 2, pour que les frais de transaction sur Arbitrum, Polygon, Base et autres L2 deviennent encore moins chers.
Pourquoi une nouvelle mise à jour ?
Depuis son lancement en 2015, Ethereum a connu des évolutions majeures comme The Merge (passage de PoW à PoS) et Dencun (introduction des blobs de données), mais le problème de fond n’a jamais été résolu : le réseau principal reste trop cher.
L’année dernière, la mise à jour Dencun a introduit le concept de “data blob”, qui fournit un espace de stockage temporaire et bon marché aux réseaux L2. Résultat ? Les frais de gas moyens sur Ethereum sont passés de 1,7 gwei à 0,41 gwei, soit une chute directe de 75 %.
Fusaka poursuit cette logique : augmenter encore la capacité des blobs.
Données clés en avant-première
Calendrier de lancement de Fusaka :
Résultat final : la capacité des blobs est doublée. Cela signifie que les utilisateurs L2 pourront stocker plus de données de transactions et que les frais de gas pourront encore baisser.
Qui en profite ?
Développeurs : coûts en baisse, possibilité de déployer des projets DeFi et des applications de paiement à moindre frais, modèles économiques plus viables
Utilisateurs lambda : frais de transaction sur L2 encore plus bas, swaps et transferts toujours moins chers
Écosystème L2 : Arbitrum, Optimism, Base et consorts seront encore plus compétitifs
Mais il y a une inquiétude
Des frais de gas toujours plus bas, c’est une arme à double tranchant pour les validateurs Ethereum. Leurs revenus proviennent des frais de transaction et des récompenses de bloc ; plus les frais sont bas, moins ils gagnent.
Les dernières données montrent que 86,6 % des revenus proviennent du mainnet, le L2 ne jouant qu’un rôle secondaire. Si les frais sur L2 continuent de baisser, le ROI des validateurs sera sous pression. Les équipes de développement devront peut-être envisager de nouveaux mécanismes d’incitation.
Le prix de l’ETH va-t-il augmenter ?
Peu probable. Historiquement, chaque grande mise à jour d’Ethereum (The Merge, Dencun, etc.) n’a pas provoqué de hausse significative du prix de l’ETH. Fusaka ne devrait pas changer la donne.
Le prix actuel de l’ETH est d’environ 2 718 $, avec un pic mensuel autour de 2 900 $. Les hausses de prix sont généralement dues à des facteurs macroéconomiques (afflux d’ETF, politiques de la Fed), pas aux mises à jour techniques elles-mêmes.
Résumé
L’intérêt de la mise à jour Fusaka : continuer à renforcer l’écosystème L2 d’Ethereum pour faire des transactions à bas coût la norme. Ce n’est pas un argument de spéculation, mais une optimisation de l’infrastructure. Pour ceux qui croient au long terme sur Ethereum, c’est un signal positif ; à court terme, il ne faut pas s’attendre à un bull run.
Rendez-vous le 3 décembre pour voir les résultats.