Source : PortaldoBitcoin
Titre original : La justice oblige le président de l’ABcripto à convoquer une assemblée pour élire une nouvelle direction
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La tentative du président de l’ABcripto, Bernardo Srur, de poursuivre en justice les conseillers qui demandaient le changement de direction de l’entité, a fini par produire l’effet inverse.
Ce mercredi (19), le juge César Augusto Vieira Macedo a accordé une mesure de tutelle d’urgence demandée par l’avocat Daniel de Paiva Gomes, l’un des conseillers visés par la procédure initiée par l’ABcripto elle-même. La décision ordonne à Bernardo Srur de convoquer, sous trois jours ouvrés, une Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) afin de délibérer sur l’élection d’un nouveau mandat ou le remplacement du Directeur-Président.
Si l’assemblée n’est pas convoquée dans le délai imparti, Srur sera passible d’une amende journalière de 2 000 R$, plafonnée à 30 jours.
« Considérant que le Statut prévoit la reconduction automatique du Directeur-Président en l’absence d’Assemblée Générale et que le mandat prend fin le 16/12/2025 prochain, vu l’urgence de la mesure, j’accorde la tutelle sollicitée (…) pour ordonner au Directeur-Président de convoquer une Assemblée Générale Extraordinaire », stipule un extrait de la décision.
Un point important de la décision du juge est qu’il précise qu’elle sert d’ordonnance officielle, le défendeur, c’est-à-dire l’avocat Daniel de Paiva Gomes, devant la présenter aujourd’hui à la défense de l’ABcripto et de Bernardo Srur pour qu’elle prenne effet.
Si cela se produit aujourd’hui, le président de l’association aura l’obligation de convoquer l’assemblée d’ici mardi prochain, 25 novembre.
La mesure va à l’encontre de ce que recherchait l’actuel président de l’ABcripto. Dans la procédure engagée le 4 novembre, Srur demandait l’annulation d’une réunion du Conseil d’Administration tenue le 23 octobre, au cours de laquelle les conseillers ont demandé la convocation d’une assemblée précisément pour voter sur la présidence de l’entité.
Le mouvement du Conseil intervient car le mandat de Srur s’achève le 16 décembre 2025. Selon les statuts, si aucune élection n’a lieu d’ici là, le Directeur-Président est automatiquement reconduit dans ses fonctions pour une année supplémentaire.
Le président de l’ABcripto a fait valoir que la demande d’assemblée par les conseillers était invalide en raison de « graves violations statutaires et légales », citant des facteurs tels que l’absence de quorum valide et l’existence de procurations expirées. La procédure engagée par lui vise quatre membres du Conseil d’Administration de l’entité : André Portilho (représentant d’une exchange), Maria Isabel Sica (Ripple), Renata Mancini (Ripio) et Daniel de Paiva Gomes (Paiva Gomes Consultoria LTDA).
En plus de tenter d’annuler l’assemblée, la procédure du président de l’ABcripto va plus loin : elle demande que le juge oblige les entreprises associées à remplacer les quatre conseillers qui les représentent et, en cas de refus, qu’elles soient exclues du conseil.
La lutte pour la direction de l’ABcripto
La défense de l’un des visés par la procédure, l’avocat Daniel de Paiva Gomes, affirme que, depuis le 14 juillet, le Conseil d’Administration de l’ABcripto a proposé une transition pacifique et tenté de négocier la vacance du poste, « ce qui a été à maintes reprises refusé par le Directeur-Président [Bernardo Srur] ».
Selon la contestation, lors de la réunion du 23 octobre, le président de l’ABcripto a réaffirmé qu’il n’était pas possible de résoudre les questions de façon consensuelle et pacifique.
Le 30 octobre, Srur aurait envoyé un communiqué par e-mail affirmant être victime d’une « campagne diffamatoire » de la part des conseillers.
« Dans ladite communication, le Directeur-Président a adopté un ton intimidant et accusatoire, soutenant que le Conseil d’Administration ‘ne respectait pas les règles’ et ‘portait atteinte à l’intégrité de l’Institution et de ses dirigeants sans fondement factuel’, alors qu’en réalité, c’est exactement l’inverse qui se produit », indique la défense.
Ils affirment également que le président de l’ABcripto a déformé, dans la procédure, ce qui s’est réellement passé lors de la réunion du 23. Ils assurent qu’ils n’ont pas délibéré lors de cette réunion sur la destitution du Directeur-Président, conscients que seule l’Assemblée Générale peut le faire.
Ce qu’ils ont fait, en tant qu’organe supérieur au Directeur-Président, c’est de demander la tenue d’une assemblée afin que, en présence de tous les membres, il soit procédé à l’élection et au remplacement du Directeur-Président à l’échéance du mandat.
« Si le Conseil a délibéré de requérir la convocation d’une Assemblée pour que le sujet soit tranché dans le cadre compétent, il appartient au Directeur-Président de respecter et de mettre en œuvre l’acte de convocation, et non de conditionner ou de reporter la délibération de l’organe souverain », affirme la défense. « Le refus caractérise un non-respect de la subordination statutaire et une usurpation de fonction. »
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La justice oblige le président de l’ABcripto à convoquer une assemblée pour élire une nouvelle direction
Source : PortaldoBitcoin Titre original : La justice oblige le président de l’ABcripto à convoquer une assemblée pour élire une nouvelle direction Lien original : La tentative du président de l’ABcripto, Bernardo Srur, de poursuivre en justice les conseillers qui demandaient le changement de direction de l’entité, a fini par produire l’effet inverse.
Ce mercredi (19), le juge César Augusto Vieira Macedo a accordé une mesure de tutelle d’urgence demandée par l’avocat Daniel de Paiva Gomes, l’un des conseillers visés par la procédure initiée par l’ABcripto elle-même. La décision ordonne à Bernardo Srur de convoquer, sous trois jours ouvrés, une Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) afin de délibérer sur l’élection d’un nouveau mandat ou le remplacement du Directeur-Président.
Si l’assemblée n’est pas convoquée dans le délai imparti, Srur sera passible d’une amende journalière de 2 000 R$, plafonnée à 30 jours.
« Considérant que le Statut prévoit la reconduction automatique du Directeur-Président en l’absence d’Assemblée Générale et que le mandat prend fin le 16/12/2025 prochain, vu l’urgence de la mesure, j’accorde la tutelle sollicitée (…) pour ordonner au Directeur-Président de convoquer une Assemblée Générale Extraordinaire », stipule un extrait de la décision.
Un point important de la décision du juge est qu’il précise qu’elle sert d’ordonnance officielle, le défendeur, c’est-à-dire l’avocat Daniel de Paiva Gomes, devant la présenter aujourd’hui à la défense de l’ABcripto et de Bernardo Srur pour qu’elle prenne effet.
Si cela se produit aujourd’hui, le président de l’association aura l’obligation de convoquer l’assemblée d’ici mardi prochain, 25 novembre.
La mesure va à l’encontre de ce que recherchait l’actuel président de l’ABcripto. Dans la procédure engagée le 4 novembre, Srur demandait l’annulation d’une réunion du Conseil d’Administration tenue le 23 octobre, au cours de laquelle les conseillers ont demandé la convocation d’une assemblée précisément pour voter sur la présidence de l’entité.
Le mouvement du Conseil intervient car le mandat de Srur s’achève le 16 décembre 2025. Selon les statuts, si aucune élection n’a lieu d’ici là, le Directeur-Président est automatiquement reconduit dans ses fonctions pour une année supplémentaire.
Le président de l’ABcripto a fait valoir que la demande d’assemblée par les conseillers était invalide en raison de « graves violations statutaires et légales », citant des facteurs tels que l’absence de quorum valide et l’existence de procurations expirées. La procédure engagée par lui vise quatre membres du Conseil d’Administration de l’entité : André Portilho (représentant d’une exchange), Maria Isabel Sica (Ripple), Renata Mancini (Ripio) et Daniel de Paiva Gomes (Paiva Gomes Consultoria LTDA).
En plus de tenter d’annuler l’assemblée, la procédure du président de l’ABcripto va plus loin : elle demande que le juge oblige les entreprises associées à remplacer les quatre conseillers qui les représentent et, en cas de refus, qu’elles soient exclues du conseil.
La lutte pour la direction de l’ABcripto
La défense de l’un des visés par la procédure, l’avocat Daniel de Paiva Gomes, affirme que, depuis le 14 juillet, le Conseil d’Administration de l’ABcripto a proposé une transition pacifique et tenté de négocier la vacance du poste, « ce qui a été à maintes reprises refusé par le Directeur-Président [Bernardo Srur] ».
Selon la contestation, lors de la réunion du 23 octobre, le président de l’ABcripto a réaffirmé qu’il n’était pas possible de résoudre les questions de façon consensuelle et pacifique.
Le 30 octobre, Srur aurait envoyé un communiqué par e-mail affirmant être victime d’une « campagne diffamatoire » de la part des conseillers.
« Dans ladite communication, le Directeur-Président a adopté un ton intimidant et accusatoire, soutenant que le Conseil d’Administration ‘ne respectait pas les règles’ et ‘portait atteinte à l’intégrité de l’Institution et de ses dirigeants sans fondement factuel’, alors qu’en réalité, c’est exactement l’inverse qui se produit », indique la défense.
Ils affirment également que le président de l’ABcripto a déformé, dans la procédure, ce qui s’est réellement passé lors de la réunion du 23. Ils assurent qu’ils n’ont pas délibéré lors de cette réunion sur la destitution du Directeur-Président, conscients que seule l’Assemblée Générale peut le faire.
Ce qu’ils ont fait, en tant qu’organe supérieur au Directeur-Président, c’est de demander la tenue d’une assemblée afin que, en présence de tous les membres, il soit procédé à l’élection et au remplacement du Directeur-Président à l’échéance du mandat.
« Si le Conseil a délibéré de requérir la convocation d’une Assemblée pour que le sujet soit tranché dans le cadre compétent, il appartient au Directeur-Président de respecter et de mettre en œuvre l’acte de convocation, et non de conditionner ou de reporter la délibération de l’organe souverain », affirme la défense. « Le refus caractérise un non-respect de la subordination statutaire et une usurpation de fonction. »