Si le marché est morose, tu disposes justement d’un moment pour « être forcé de rester calme ».

La capacité la plus précieuse à acquérir n’en est qu’une seule : la langue.
Surtout l’anglais.
C’est celle dont le retour sur investissement est le plus élevé parmi toutes les barrières.

La plupart des gens disent vouloir apprendre,
mais peu prennent réellement un livre en main.
Mémoriser du vocabulaire est trop ennuyeux,
faire des exercices trop pénible,
alors, année après année,
on reste au point de départ.

Pour passer de zéro à l’autonomie,
il n’est en fait pas nécessaire de tant souffrir.
Il suffit de remplacer le temps passé à faire défiler des vidéos courtes
par le visionnage de séries animées.
En six mois, tu peux progresser de façon spectaculaire.

1er mois :
Commence par « Bob l’éponge » et « La Maison de Mickey ».
Des phrases d’une simplicité extrême,
trois mots pour une idée,
en quelques jours, ton cerveau sera accordé sur la fréquence de l’anglais.

2e mois :
Passe à « Souvenirs de Gravity Falls » et « Pierre Lapin ».
Des structures de phrases plus variées, mais toujours faciles.
Tu vas soudain découvrir que « comprendre à l’oral »
est incroyablement addictif.

3e mois :
Regarde « BoJack Horseman ».
Ce n’est pas qu’un dessin animé,
c’est un manuel de vie du monde anglophone :
colocation, entretien d’embauche, communication, gêne, conflits…
Toutes les situations réelles sont passées en revue.

4e mois :
Passe à « Friends » et « The Big Bang Theory ».
Ce sont les modèles linguistiques pour les situations sociales, professionnelles et amoureuses.
Toutes les expressions que tu utiliseras vraiment un jour
sont dans les dialogues.

5e–6e mois :
Regarde « 2 Broke Girls ».
Des dialogues longs,
un rythme rapide,
une densité d’informations élevée,
c’est la base de l’épreuve de compréhension orale.

Si tu acceptes de remplacer le temps passé chaque jour sur les réseaux sociaux
par 20 à 40 minutes de ces séries,
au bout de six mois, tu comprendras soudain
que l’anglais n’est pas quelque chose qu’on « apprend »,
mais quelque chose qu’on « façonne » peu à peu dans la vie réelle.

À ce moment-là,
la fluidité avec laquelle tu parleras anglais
sera comme si quelqu’un avait soudain appuyé sur un interrupteur.