Hier soir, un événement majeur s’est produit — deux géants du fret ont presque simultanément appuyé sur le bouton pause.

La cause en est que Boeing a conseillé à FedEx et UPS de cesser immédiatement l’utilisation de tous leurs avions de type McDonnell Douglas 11. Un incident impliquant un appareil de ce modèle a coûté la vie à 14 personnes. Au total, ces deux entreprises ont arrêté 55 avions, représentant respectivement 4% et 9% de leur flotte de fret.

La capacité de transport a donc été brutalement réduite. Pensez-vous que cela n’aura pas d’impact sur les tarifs ? Bien qu’elles affirment disposer de plans d’urgence, une telle perte de capacité ne peut pas être compensée instantanément. Pour les marchandises de grande valeur nécessitant un transport aérien — comme les puces ou les composants de précision — la chaîne d’approvisionnement risque de trembler.

En réalité, cet incident rappelle deux choses au marché : premièrement, le coût de la logistique mondiale est en hausse, ajoutant une couche supplémentaire de pression inflationniste ; deuxièmement, la confiance dans la sécurité de l’industrie aéronautique est en train de vaciller. Si la capacité de transport aérien reste réduite pendant plusieurs mois, les industries qui dépendent de livraisons ponctuelles auront du mal à s’en sortir.

En résumé, moins d’avions dans le ciel signifie que de nombreux secteurs terrestres devront également faire face à une tension accrue.