Récemment, j'ai remarqué un phénomène assez mystérieux : les groupes criminels impliqués dans la fraude électronique et le trafic humain se tournent de plus en plus vers les cryptomonnaies.
Auparavant, je pensais que la transparence des transactions sur la blockchain, qui semble contradictoire avec l'anonymat, était un paradoxe. Mais maintenant, je comprends que la transparence ne garantit pas la sécurité. Ces groupes blanchissent leur argent sale en le convertissant en USDT, Bitcoin, puis en utilisant des mixers ou des ponts inter-chaînes pour transférer les fonds à plusieurs reprises. Avant que vous ne vous en rendiez compte, l'argent a disparu dans la nature. Ce qui est encore plus effrayant, c'est que certains groupes opèrent directement dans des zones grises en Asie du Sud-Est, utilisant la cryptomonnaie pour effectuer des transactions liées au trafic humain, avec un processus si fluide qu'il donne la chair de poule.
Mais la lutte est inégale : la technologie de lutte contre le blanchiment d'argent sur la blockchain évolue également :
**Les outils de traçage ont évolué** Des entreprises d’analyse de la blockchain comme Chainalysis ou Elliptic peuvent désormais réaliser des profils approfondis à partir des graphes de transactions et des flux de fonds. Même si vous divisez vos fonds en 100 adresses différentes, tant que des liens sont laissés, il est possible de remonter la piste. Certains échanges commencent à intégrer ces systèmes de gestion des risques, en bloquant directement les adresses à haut risque.
**Les réglementations se renforcent** Le Groupe d’action financière (GAFI) a lancé ces deux dernières années la « règle de voyage », exigeant que les plateformes d’échange partagent les informations KYC à travers différents services. Bien que la mise en œuvre varie selon les pays, la tendance générale est que l’espace d’action des criminels se réduit.
**Les criminels aussi innovent en technologie** Ne pensez pas que seuls les acteurs légitimes progressent. Les groupes criminels utilisent aussi des protocoles comme Tornado Cash pour mixer leurs fonds, voire opèrent sur des blockchains privées (Monero, Zcash). Certains vont jusqu’à faire des transactions OTC hors plateforme pour éviter toute surveillance centralisée.
Honnêtement, cette guerre d’usure ne trouvera pas de vainqueur à court terme. La technologie est neutre, c’est l’usage qui fait la différence. Pour les utilisateurs ordinaires, il est important de vérifier la conformité et la capacité de gestion des risques des plateformes d’échange, plutôt que de se focaliser uniquement sur les frais. Car si votre compte est marqué comme lié à une adresse à haut risque, cela pourrait compliquer considérablement la situation lors d’un contrôle.
Le monde de la blockchain semble libre et ouvert en surface, mais chaque transaction laisse une trace. La lutte entre le crime et la régulation est en réalité un jeu d’équilibre entre la nature humaine et les règles.
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RiddleMaster
· Il y a 23h
La vérification est difficile, mais échapper à la réglementation est encore plus difficile
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BlockchainDecoder
· Il y a 23h
Les données montrent que Tornado Cash a effectué plus de 15 milliards d'euros de transactions de mixage au cours des six derniers mois, et la pile technologique des activités illicites devient de plus en plus complète. Nous devons impérativement prendre ce problème au sérieux.
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shadowy_supercoder
· Il y a 23h
Communauté est trop compétitive, mon frère
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StakeWhisperer
· Il y a 23h
Le secteur noir veut aussi s'en emparer, n'est-ce pas ?
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GateUser-a180694b
· Il y a 23h
Plus le Dogecoin baisse, plus il monte
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BrokenRugs
· 11-08 15:16
Encore une scène de Rug Pull d'escroquerie de type "pig-butchering".
Récemment, j'ai remarqué un phénomène assez mystérieux : les groupes criminels impliqués dans la fraude électronique et le trafic humain se tournent de plus en plus vers les cryptomonnaies.
Auparavant, je pensais que la transparence des transactions sur la blockchain, qui semble contradictoire avec l'anonymat, était un paradoxe. Mais maintenant, je comprends que la transparence ne garantit pas la sécurité. Ces groupes blanchissent leur argent sale en le convertissant en USDT, Bitcoin, puis en utilisant des mixers ou des ponts inter-chaînes pour transférer les fonds à plusieurs reprises. Avant que vous ne vous en rendiez compte, l'argent a disparu dans la nature. Ce qui est encore plus effrayant, c'est que certains groupes opèrent directement dans des zones grises en Asie du Sud-Est, utilisant la cryptomonnaie pour effectuer des transactions liées au trafic humain, avec un processus si fluide qu'il donne la chair de poule.
Mais la lutte est inégale : la technologie de lutte contre le blanchiment d'argent sur la blockchain évolue également :
**Les outils de traçage ont évolué**
Des entreprises d’analyse de la blockchain comme Chainalysis ou Elliptic peuvent désormais réaliser des profils approfondis à partir des graphes de transactions et des flux de fonds. Même si vous divisez vos fonds en 100 adresses différentes, tant que des liens sont laissés, il est possible de remonter la piste. Certains échanges commencent à intégrer ces systèmes de gestion des risques, en bloquant directement les adresses à haut risque.
**Les réglementations se renforcent**
Le Groupe d’action financière (GAFI) a lancé ces deux dernières années la « règle de voyage », exigeant que les plateformes d’échange partagent les informations KYC à travers différents services. Bien que la mise en œuvre varie selon les pays, la tendance générale est que l’espace d’action des criminels se réduit.
**Les criminels aussi innovent en technologie**
Ne pensez pas que seuls les acteurs légitimes progressent. Les groupes criminels utilisent aussi des protocoles comme Tornado Cash pour mixer leurs fonds, voire opèrent sur des blockchains privées (Monero, Zcash). Certains vont jusqu’à faire des transactions OTC hors plateforme pour éviter toute surveillance centralisée.
Honnêtement, cette guerre d’usure ne trouvera pas de vainqueur à court terme. La technologie est neutre, c’est l’usage qui fait la différence. Pour les utilisateurs ordinaires, il est important de vérifier la conformité et la capacité de gestion des risques des plateformes d’échange, plutôt que de se focaliser uniquement sur les frais. Car si votre compte est marqué comme lié à une adresse à haut risque, cela pourrait compliquer considérablement la situation lors d’un contrôle.
Le monde de la blockchain semble libre et ouvert en surface, mais chaque transaction laisse une trace. La lutte entre le crime et la régulation est en réalité un jeu d’équilibre entre la nature humaine et les règles.