Récemment, il y a eu quelques mouvements du côté du Trésor de Hong Kong — le directeur, Xu Zhengyu, a laissé entendre lors d'une conférence qu'ils envisageaient d'intégrer réellement l'IA et la blockchain dans leurs produits financiers existants.

Ce sujet est en fait assez intéressant. Selon le communiqué de presse du gouvernement de Hong Kong, ils ne se contentent pas d'étudier comment déployer ces technologies, mais réfléchissent surtout à des scénarios concrets. Xu Zhengyu a donné deux exemples : les bornes de recharge et les revenus de location de navires à long terme. Cela peut paraître surprenant, non ? Les revenus des infrastructures traditionnelles seraient en train d’être réemballés via la tokenisation.

Le cas des bornes de recharge est assez facile à comprendre. Ce type d’infrastructure génère un flux de trésorerie stable chaque année, une classe d’actifs que le grand public ne rencontrait pas auparavant. Mais si l’on utilise la blockchain pour transformer ces revenus en produits tokenisés, le seuil d’investissement diminue considérablement — acheter quelques tokens revient à détenir une petite part des revenus d’une borne de recharge.

Les revenus de location de navires suivent la même logique. Ces flux issus de contrats à long terme étaient auparavant réservés aux grandes institutions. Maintenant, grâce à la tokenisation, les investisseurs particuliers peuvent aussi en profiter.

En résumé, Hong Kong ne se contente pas de faire du simple marketing autour d’un concept, ils tentent de redéfinir des actifs traditionnels via le Web3 — ce qui pourrait envoyer un signal fort pour tout le secteur des RWA (actifs du monde réel).