Honnêtement, je commence à douter de plus en plus de ce qu’on appelle le « marché haussier cyclique de quatre ans ».

Réfléchissez-y bien — si la théorie du cycle était vraiment valable, la performance du BTC cette année devrait écraser celle de l’année dernière, non ? Mais qu’en est-il en réalité ? Les prix stagnent quasiment, avec une hausse limitée. En clair, cette année a été plutôt silencieuse, où est la véritable hausse ?

Regardons Ethereum : son prix n’a même pas dépassé le sommet de décembre dernier. Est-ce là une vraie performance de marché haussier ? Lors des deux précédentes véritables phases haussières, les prix ont explosé, dépassant largement le niveau de l’année précédente.

Donc, la conclusion est claire : la logique du cycle de quatre ans pourrait ne plus être valable. Si cette année ne constitue pas un vrai marché haussier, alors les propos comme « le marché atteindra son point bas à la fin de l’année » deviennent encore moins crédibles.

Faisons un petit calcul. Combien pourrait-on gagner en vendant Bitcoin et Ethereum au prix actuel ? Ne vous contentez pas de parler du fondement absolu à 15 000 dollars — connaissez-vous votre coût moyen d’acquisition ? Si votre coût en BTC est autour de 50 000 dollars, vous ne faites qu’un doublement. Pour ETH, c’est encore plus gênant : la plupart des investisseurs ont un coût supérieur à 2000 dollars, et doubler leur position est déjà difficile.

Ça ne ressemble pas du tout à un marché haussier digne de ce nom. Un vrai marché haussier, c’est celui qui fait vibrer le sang, avec des hausses spectaculaires.

Personnellement, je pense que pour que le marché aille loin, il faut une véritable vague de croissance spectaculaire, un super marché haussier. Sinon, ces modestes gains ne suffiront pas à soutenir la confiance et l’enthousiasme dans toute l’industrie.