Cette semaine, la clé du marché réside dans les données sur l'emploi non agricole et le taux de chômage de vendredi, tout le reste n'est qu'un intermède. Car ces deux données décident presque directement si La Réserve fédérale (FED) va continuer à "baisser les taux" en octobre. Le scénario idéal pour le marché serait : des données peu réjouissantes, mais pas au point de crier à l'effondrement.

Par exemple, même si les nouveaux emplois non agricoles enregistrent une légère reprise, ils restent à des niveaux historiquement bas ; si le taux de chômage se maintient autour de 4,3 %, cela serait juste. De telles données donnent à La Réserve fédérale (FED) une porte de sortie : d'une part, elle peut dire que la pression économique est forte et qu'il y a des raisons de baisser les taux d'intérêt ; d'autre part, elle n'a pas à s'inquiéter d'être interprétée par le marché comme une récession totale.
Tant qu'il n'y a pas de mauvaises nouvelles particulièrement inattendues vendredi, il y a de fortes chances que le marché d'octobre puisse rester stable.