Les sacs d’argent de l’Amérique : un regard de l’intérieur

Comme cela m'agace cette éternelle vénération pour les riches ! Voilà que Forbes retentit à nouveau sur les "leaders" du capitalisme américain. Bien sûr, Musk avec ses 388 milliards se prélasse maintenant au Texas - il a fui la Californie pour payer moins d'impôts ! Un milliardaire typique.

J’ai personnellement vu des gens au Texas survivre avec le strict minimum pendant que ce « génie » lance des fusées et vend des voitures électriques pour le prix d’une maison moyenne. Et il est considéré presque comme le sauveur de la planète !

Et Bezos est là en Floride avec ses 206 milliards... Il est intéressant de se demander combien de ses employés d'entrepôt il a exploités pour accumuler une telle richesse ? Il oblige les gens à travailler dans des conditions inhumaines, refuse des pauses pour aller aux toilettes, pendant qu'il bronze sur son yacht.

Zuckerberg en Californie avec 189 milliards - un homme qui s'est enrichi grâce à la vente de nos données. Et le grand-père Buffett dans le Nebraska est assis avec 165 milliards et fait semblant d'être un investisseur modeste du peuple.

C'est drôle que dans 47 États, le plus riche soit obligatoirement un milliardaire. Seulement en Alaska, dans le Delaware et en Virginie-Occidentale, ça s'est passé sans eux. Peut-être qu'il reste encore une certaine justice là-bas ?

Tout ce défilé de riches n'est qu'une caricature du rêve américain. Pendant que ces gars-là amassent des milliards, les Américains ordinaires ne peuvent pas payer leurs factures médicales. Telle est la réalité des États-Unis modernes : un pays d'opportunités... pour 1 % de la population.