Coopération Chine-Vietnam en crise ? Le Vietnam s'adapte à l'examen strict des étiquettes « fabriquées au Vietnam » par les États-Unis, évitant ainsi d'être un tremplin pour l'évasion fiscale de la Chine.
Face à la pression tarifaire américaine et à l'escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, le gouvernement vietnamien a récemment publié une nouvelle directive d'urgence, visant à prévenir le transit illégal et la falsification de l'origine, en mettant particulièrement en œuvre des contrôles plus stricts sur les importations en provenance de Chine. Cette initiative vise à éviter de devenir une plateforme pour la Chine afin d'éviter les tarifs douaniers américains, tout en protégeant l'épine dorsale économique des exportations vietnamiennes vers les États-Unis.
Ministère du Commerce et de l'Industrie du Vietnam : action d'urgence pour lutter contre le transit illégal et la fraude d'origine
Selon un rapport de Reuters, le Ministère du Commerce et de l'Industrie du Vietnam (MOIT) a officiellement émis le 15 un ordre national, demandant aux fonctionnaires locaux de renforcer la régulation des produits importés, en mettant particulièrement l'accent sur les procédures de vérification rigoureuse de l'« origine des produits ». Cela montre que les autorités vietnamiennes s'inquiètent de la possibilité croissante de fraudes commerciales en raison de l'intensification des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.
Si de telles actions ne sont pas rapidement stoppées, le Vietnam pourrait faire face à un risque accru de sanctions commerciales à l'avenir, ce qui pourrait affecter son modèle de développement économique axé sur l'exportation. Nous appelons tous les départements à proposer activement des mesures concrètes pour empêcher le transit illégal.
La Chine devient le plus grand pays importateur, les États-Unis désignent le Vietnam comme "plateforme de transbordement".
Bien que cet ordre ne nomme aucun pays spécifique, près de 40 % des importations du Vietnam proviennent de la Chine, tandis que les États-Unis ont déjà accusé publiquement la Chine de procéder à des transbordements illégaux via le Vietnam pour échapper aux droits de douane américains :
Des produits chinois, sans transformation ou seulement légèrement transformés, sont exportés vers les États-Unis après avoir été étiquetés « fabriqué au Vietnam » afin de réduire les droits d'importation.
De telles opérations peuvent non seulement enfreindre la loi, mais elles font également du Vietnam le « biscuit au milieu » des conflits commerciaux. L'administration Trump avait précédemment imposé des « droits de douane réciproques » allant jusqu'à 46 % sur le Vietnam, qui sont temporairement gelés jusqu'en juillet, mais si ils sont réimposés, cela aura un impact majeur sur l'économie vietnamienne.
(Visite de Xi Jinping en Asie du Sud-Est | Opposition à la guerre commerciale ! Xi Jinping : le protectionnisme n’a pas d’avenir, espérant approfondir la coopération en IA et en chaîne d'approvisionnement avec le Vietnam)
Le Premier ministre vietnamien ordonne une enquête approfondie : l'étiquette Made in Vietnam doit être strictement contrôlée.
Selon les médias locaux, face à la pression des États-Unis, le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh a ordonné aux différents départements de mener des enquêtes strictes sur la fraude commerciale et les pratiques de falsification des étiquettes d'origine. Cette mesure vise également à créer de meilleures conditions de négociation pour les prochaines négociations tarifaires entre le Vietnam et les États-Unis.
Le ministère du Commerce a précisé que, à l'avenir, il examinera rigoureusement les entreprises demandant des certificats d'origine de manière soudaine, en se concentrant particulièrement sur les sources de matières premières et en menant des enquêtes sur place dans les usines concernant le processus de production réel. De plus, chaque département doit soumettre des recommandations et, le cas échéant, proposer des mesures de réponse ciblées.
Le Vietnam et la Chine viennent de signer un accord de coopération, Pékin avertit de ne pas s'associer aux États-Unis pour "nuire aux autres et profiter à soi-même".
Il est ironique que cette nouvelle politique intervienne peu de temps après la visite du président chinois Xi Jinping au Vietnam, où les deux pays viennent de signer plusieurs accords, y compris un "mécanisme de coopération en matière de certificat d'origine", appelant à une résistance conjointe contre les barrières tarifaires et le "bullying unilatéral", et à rassembler les pays voisins pour faire face à la pression américaine.
Juste hier, la Chine a même récemment publié un avertissement, s'opposant à tout arrangement commercial entre d'autres pays et les États-Unis qui pourrait nuire aux intérêts chinois, ce qui reflète indirectement que les relations sino-vietnamiennes sont à un moment délicat et sensible.
(Le ministère chinois du Commerce met en garde fermement : si les intérêts nationaux sont lésés, des mesures de rétorsion seront prises contre les pays collaborant avec les États-Unis)
Face à la pression internationale et aux risques internes, le Vietnam choisit de passer à l'action, en renforçant les contrôles d'origine et la transparence des politiques, espérant obtenir un équilibre entre la Chine et les États-Unis, tout en préservant sa position en tant que plaque tournante de la fabrication mondiale et pays exportateur.
Les relations commerciales entre les États-Unis et le Vietnam sont dans une impasse, et le modèle d'exportation est sous pression pour se transformer.
Pendant de nombreuses années, le Vietnam s’est appuyé sur les exportations vers les États-Unis comme principal axe de croissance économique, attirant un grand nombre d’investisseurs étrangers pour créer des usines. Si les États-Unis imposent des droits de douane élevés, cela affectera inévitablement la chaîne industrielle locale et le marché de l’emploi, et incitera également le Vietnam à réfléchir à l’importance de la transformation et de la diversification des risques.
Cette action de lutte contre le transport illégal concerne non seulement la conformité commerciale, mais elle est également une étape clé pour le Vietnam afin de maintenir sa réputation internationale et son attractivité pour les investissements.
Cet article La coopération sino-vietnamienne casse la donne ? Le Vietnam se conforme à l’examen strict de l’étiquette « fabriqué au Vietnam » par les États-Unis et ne contourne pas correctement le tremplin tarifaire permettant à la Chine d’apparaître pour la première fois dans Chain News ABMedia.
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Coopération Chine-Vietnam en crise ? Le Vietnam s'adapte à l'examen strict des étiquettes « fabriquées au Vietnam » par les États-Unis, évitant ainsi d'être un tremplin pour l'évasion fiscale de la Chine.
Face à la pression tarifaire américaine et à l'escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, le gouvernement vietnamien a récemment publié une nouvelle directive d'urgence, visant à prévenir le transit illégal et la falsification de l'origine, en mettant particulièrement en œuvre des contrôles plus stricts sur les importations en provenance de Chine. Cette initiative vise à éviter de devenir une plateforme pour la Chine afin d'éviter les tarifs douaniers américains, tout en protégeant l'épine dorsale économique des exportations vietnamiennes vers les États-Unis.
Ministère du Commerce et de l'Industrie du Vietnam : action d'urgence pour lutter contre le transit illégal et la fraude d'origine
Selon un rapport de Reuters, le Ministère du Commerce et de l'Industrie du Vietnam (MOIT) a officiellement émis le 15 un ordre national, demandant aux fonctionnaires locaux de renforcer la régulation des produits importés, en mettant particulièrement l'accent sur les procédures de vérification rigoureuse de l'« origine des produits ». Cela montre que les autorités vietnamiennes s'inquiètent de la possibilité croissante de fraudes commerciales en raison de l'intensification des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.
Si de telles actions ne sont pas rapidement stoppées, le Vietnam pourrait faire face à un risque accru de sanctions commerciales à l'avenir, ce qui pourrait affecter son modèle de développement économique axé sur l'exportation. Nous appelons tous les départements à proposer activement des mesures concrètes pour empêcher le transit illégal.
La Chine devient le plus grand pays importateur, les États-Unis désignent le Vietnam comme "plateforme de transbordement".
Bien que cet ordre ne nomme aucun pays spécifique, près de 40 % des importations du Vietnam proviennent de la Chine, tandis que les États-Unis ont déjà accusé publiquement la Chine de procéder à des transbordements illégaux via le Vietnam pour échapper aux droits de douane américains :
Des produits chinois, sans transformation ou seulement légèrement transformés, sont exportés vers les États-Unis après avoir été étiquetés « fabriqué au Vietnam » afin de réduire les droits d'importation.
De telles opérations peuvent non seulement enfreindre la loi, mais elles font également du Vietnam le « biscuit au milieu » des conflits commerciaux. L'administration Trump avait précédemment imposé des « droits de douane réciproques » allant jusqu'à 46 % sur le Vietnam, qui sont temporairement gelés jusqu'en juillet, mais si ils sont réimposés, cela aura un impact majeur sur l'économie vietnamienne.
(Visite de Xi Jinping en Asie du Sud-Est | Opposition à la guerre commerciale ! Xi Jinping : le protectionnisme n’a pas d’avenir, espérant approfondir la coopération en IA et en chaîne d'approvisionnement avec le Vietnam)
Le Premier ministre vietnamien ordonne une enquête approfondie : l'étiquette Made in Vietnam doit être strictement contrôlée.
Selon les médias locaux, face à la pression des États-Unis, le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh a ordonné aux différents départements de mener des enquêtes strictes sur la fraude commerciale et les pratiques de falsification des étiquettes d'origine. Cette mesure vise également à créer de meilleures conditions de négociation pour les prochaines négociations tarifaires entre le Vietnam et les États-Unis.
Le ministère du Commerce a précisé que, à l'avenir, il examinera rigoureusement les entreprises demandant des certificats d'origine de manière soudaine, en se concentrant particulièrement sur les sources de matières premières et en menant des enquêtes sur place dans les usines concernant le processus de production réel. De plus, chaque département doit soumettre des recommandations et, le cas échéant, proposer des mesures de réponse ciblées.
Le Vietnam et la Chine viennent de signer un accord de coopération, Pékin avertit de ne pas s'associer aux États-Unis pour "nuire aux autres et profiter à soi-même".
Il est ironique que cette nouvelle politique intervienne peu de temps après la visite du président chinois Xi Jinping au Vietnam, où les deux pays viennent de signer plusieurs accords, y compris un "mécanisme de coopération en matière de certificat d'origine", appelant à une résistance conjointe contre les barrières tarifaires et le "bullying unilatéral", et à rassembler les pays voisins pour faire face à la pression américaine.
Juste hier, la Chine a même récemment publié un avertissement, s'opposant à tout arrangement commercial entre d'autres pays et les États-Unis qui pourrait nuire aux intérêts chinois, ce qui reflète indirectement que les relations sino-vietnamiennes sont à un moment délicat et sensible.
(Le ministère chinois du Commerce met en garde fermement : si les intérêts nationaux sont lésés, des mesures de rétorsion seront prises contre les pays collaborant avec les États-Unis)
Face à la pression internationale et aux risques internes, le Vietnam choisit de passer à l'action, en renforçant les contrôles d'origine et la transparence des politiques, espérant obtenir un équilibre entre la Chine et les États-Unis, tout en préservant sa position en tant que plaque tournante de la fabrication mondiale et pays exportateur.
Les relations commerciales entre les États-Unis et le Vietnam sont dans une impasse, et le modèle d'exportation est sous pression pour se transformer.
Pendant de nombreuses années, le Vietnam s’est appuyé sur les exportations vers les États-Unis comme principal axe de croissance économique, attirant un grand nombre d’investisseurs étrangers pour créer des usines. Si les États-Unis imposent des droits de douane élevés, cela affectera inévitablement la chaîne industrielle locale et le marché de l’emploi, et incitera également le Vietnam à réfléchir à l’importance de la transformation et de la diversification des risques.
Cette action de lutte contre le transport illégal concerne non seulement la conformité commerciale, mais elle est également une étape clé pour le Vietnam afin de maintenir sa réputation internationale et son attractivité pour les investissements.
Cet article La coopération sino-vietnamienne casse la donne ? Le Vietnam se conforme à l’examen strict de l’étiquette « fabriqué au Vietnam » par les États-Unis et ne contourne pas correctement le tremplin tarifaire permettant à la Chine d’apparaître pour la première fois dans Chain News ABMedia.